L’objectif de la RT 2012 est de promouvoir la construction de bâtiments à basse consommation, des bâtiments dont la consommation énergétique n’excède pas les 50 Kwh/m2, contre 150 Kwh/m2 en moyenne actuellement (RT 2005). La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d’objectifs et chaque année des contrôles sont réalisés sur un échantillon de nouvelles constructions afin de sensibiliser les acteurs du bâtiment aux nouvelles normes RT 2012 et d’améliorer la qualité des constructions.
Les exigences de résultats imposés par la RT 2012 sont de trois types :
- L’efficacité énergétique du bâti définie par le coefficient Bbiomax qui fixe une limitation du besoin en énergie pour les composantes liées au bâti (chauffage, refroidissement et éclairage),
- La consommation énergétique du bâtiment qui se traduit par le coefficient Cepmax portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs). Ce coefficient est plafonné à 50 Kwh/m2 en moyenne.
- Le confort d’été dans les bâtiments non climatisés. La RT 2012 définit des catégories de bâtiments dans lesquels il est possible d’assurer un confort en été sans avoir à recourir à un système de refroidissement annexe. C’est une exigence, représentée par la température intérieure atteinte au cours d’une séquence de 5 jours chauds, qui doit être inférieure à une température de référence, la Température Intérieure de Consigne (TIC).
Construire ou rénover un bâtiment dans le respect des normes RT 2012 entraîne aujourd’hui un surcoût de 5% à 10% selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (l’ADEME). Cependant il faut relativiser ce surcoût car il peut être en partie compensé par les économies d’énergie réalisées et par différentes aides en faveur de l’environnement comme par exemple les Certificats d’Economies d’énergies (CEE) ou de subventions liées à l’utilisation d’énergies renouvelables.