Durant la campagne, le candidat François Hollande avait fait des contrats d’avenir une des mesures phares de son programme. Ces emplois visent à contrer le chômage et plus particulièrement le chômage des jeunes. Après 14 mois de hausse consécutive, le gouvernement cherche à endiguer ce problème qui touche particulièrement les 16-25 ans.
D’ici 2 ans, le gouvernement souhaite créer 150 000 emplois d’avenir ; ces types de contrats ciblent particulièrement les jeunes très peu ou pas qualifiés et résidant dans les zones prioritaires (ZUS ou enclavées). L’objectif principal étant de former les jeunes en difficulté en vue d’une insertion durable sur le marché du travail.
L’Etat compte subventionner à hauteur de 75% pendant une période de 1 à 3 ans ces contrats. Les entreprises concernées par le dispositif seront essentiellement celles du secteur public et associatif et plus marginalement les entreprises du secteur privé notamment dans le domaine des services à la personne. Les employeurs seront libres de créer ces postes en CDI ou CDD. Ces contrats d’avenir devraient notamment contribuer à la création de nouveaux emplois tels que des aides éducateurs ou adjoints de sécurité auprès de la police.
Cette mesure se heurte pourtant à quelques difficultés. En effet, compte tenu de la crise actuelle, l’Etat, premier créateur d’emploi, a mis en place des plans de réduction des coûts ; il peine donc à embaucher des fonctionnaires pour combler le chômage des jeunes. De plus, les secteurs en pénurie de main d’œuvre tels que la santé, les services à la personne ou les énergies renouvelables, nécessitent des qualifications minimum qui ne correspondent pas aux niveaux d’études des jeunes concernés par ces contrats d’avenir.